Mots-clés:
LED pour l'éclairage, Nanofils de ZnO, Luminophores aluminoborate, Semi-conducteurs, Hétérostructures, Matériaux critiquescliquer pour voir la liste des membres du jury/clic here for the jury members
Résumé
L’implémentation généralisée de diodes électroluminescentes blanches (wLED), basées sur l’électroluminescence bleue d’une LED et la photoluminescence jaune d’un luminophore, représente une opportunité majeure de réduction de la consommation énergétique mondiale. Les performances des wLED reposent sur des matériaux considérés comme critiques par les mondes politiques et scientifiques, comme les nitrures de gallium et de gallium/indium pour la LED bleue, et le grenat d'yttrium et d'aluminium dopé au cérium pour le luminophore. La synthèse de ces matériaux nécessite des techniques de dépôt physique et chimique coûteuses et à haute température. C’est dans ce contexte qu’ont été étudiés deux matériaux non critiques et fabriqués par des méthodes de chimie douce : les réseaux de nanofils de ZnO comme semi-conducteurs de type n, et les poudres d’aluminoborate comme luminophore. D’une part, les mécanismes de dopage extrinsèque et la modification associée de la croissance des nanofils de ZnO par dépôt en bain chimique ont été examinés, montrant les rôles dominants du pH et de la concentration en précurseurs. Les défauts et complexes de défauts incorporés au sein des nanofils de ZnO, cruciaux du point de vue applicatif, modifient largement leurs propriétés optiques et électriques. Leur croissance épitaxiale sur des couches minces de GaN de type p forme des hétérojonctions dont les propriétés d’électroluminescence sont évaluées. D’autre part, les poudres luminophores à base d’aluminoborate ont été synthétisées par la méthode Pechini, en substituant l’yttrium habituellement présent dans les particules amorphes. L’optimisation des nouvelles compositions chimiques et des traitements thermiques offre une émission spectrale large, dont le rendement quantique interne de luminescence dépasse 60 %. Cette étude permet une meilleure compréhension du piégeage d’espèces carbonées, et de leur rôle dans la luminescence. Finalement, l’intérêt des consommateurs pour de telles structures sans matériaux critiques et à basse énergie grise est mesuré et offre des perspectives optimistes pour leur développement.
Membres du jury/ Jury members :
Prof. |
Véronique Jubera |
Institut de Chimie de la Matière Condensée de Bordeaux |
Rapportrice |
Dr |
Daniel Lincot |
Institut Photovoltaïque d'Ile de France |
Rapporteur |
Prof. |
Gilles Lerondel |
Université de Technologie de Troyes |
Examinateur |
Dr |
Rachid Mahiou |
Institut de Chimie de Clermont-Ferrand |
Examinateur |
Prof. |
Bruno Masenelli |
Institut des Nanotechnologies de Lyon |
Examinateur |
Dr |
Vincent Consonni |
Laboratoire des Matériaux et du Génie Physique |
Directeur de thèse |
Dr |
Estelle Appert |
Laboratoire des Matériaux et du Génie Physique |
Co-encadrante de thèse |
Dr |
Mathieu Salaün |
Institut Néel, Grenoble |
Co-encadrant de thèse |
3 parvis Louis Néel - 38000 Grenoble
Accès : TRAM B arrêt Cité internationale
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